dimanche 1 mai 2011

L'homme en rose


Ça faisait déjà quelques semaines que je passais devant cette affiche Martelly en me disant qu'il fallait que je trouve le moyen de montrer sur le toit de la résidence voisine pour capter le tout avec mon kodak. Ce matin vers 7h30, le propriétaire me laissait monter sur sa toiture pour immortaliser cette publicité format géant devant un de ces mornes surpeuplé qui fait que PAP est aujourd'hui le scandale environnemento-social qu'il est. On est sur la route du Canapé-Vert, juste après Bois-Jalousie qui a tenu la secousse de bagay la, mais juste avant le secteur qui a glissé sous la rumba du 12 janvier 2010. Parmi les défis qui font la nouvelle vie de Martelly, il y a ces centaines de milliers d'haïtiens (ils sont peut-être quelques millions ???) à vivre dans un situation de précarité 'physique' évidente. Je sais que rien n'est une évidence, que tout doit être situé dans un contexte précis, mais là ..., c'est du sérieux. Ils sont donc des milliers de familles coincées à vivre dans ces environnement roulettes-russes qu'un ouragan, ou même une très grosse pluie, pourrait inscrire dans le concours olympique du bobsleigh à 4. Le problème, c'est que tout le monde va descendre en même temps ... Le goulot d'étranglement va en prendre quelques milliers à la gorge ! C'est le genre de défi qu'un nouveau président doit tenter de solutionner. Des familles louent des terrains ou des maisons à de faux propriétaires qui profitent de l'absence de contrôle de l'État pour coincer des familles dans ces secteurs domiciliaires  qui poussent comme des champignons sur PAP depuis des décennies. Les camps se vident actuellement (les ONG commencent à manquer de liquidité pour fournir de l'eau et du travail aux gens qui vivent dans les camps) pour relancer le développement de espaces illégaux et  ... meurtriers. Espérons que l'homme en rose puisse faire quelque chose !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ce qui est génial aussi (pour les propriétaires) c'est que le loyer de toute l'année doit être payé d'avance. Il suffit donc que la maison tienne debout le jour où on la loue. Lorsqu'elle s'effondre, on reconstruit vite et on reloue. Et si c'est le même locataire qui reloue, il doit repayer le loyer de toute l'année encore une fois (c'est normal, c'est une autre maison). Mais dans une telle situation le propriétaire est souvent magnanime et consent un petit rabais.