lundi 14 mars 2011

Les débats sur le débat

Depuis mercredi soir dernier, les débats se continuent sur le débat. Tellement que personne n’est certain qu’il y aura un deuxième débat ce mercredi. Peut-être que Martelly ne voudrait pas s’y présenter ? Rien de confirmé, encore la rumeur qui rhume. La première source de débat est la question ‘inappropriée’ d’un journaliste sur la situation financière (sa gestion de ses hypothèques sur trois maisons en Floride). En fait, selon les règles du débat ‘négociées’ entre les deux clans, ce genre de question ‘personnelle’ (dans la mesure où elle ne peut s’adresser aux deux candidats) n’avait pas sa place. En effet, au lieu d’aborder le thème prescrit par le format, le journaliste a sorti ce lapin de son chapeau pour tenter de coincer Martelly. Faut dire qu’il s’est lui-même mis les pieds dans les plats dans sa réponse ‘Je ne suis pas responsable de mes investissements…’. Une chose est certaine, le journaliste a allumé la mèche du candidat (qui semble l’avoir courte) en plus de mettre les organisateurs dans leurs petits souliers (Groupe d’Intervention en Affaires Publiques, GIAP). GIAP s’est même excusé de cette sortie imprévue d’un des journalistes et s’est engagé à ce que ce genre d’écart ne se représente pas. Pour le moment donc, on ne sait pas si Martelly se présentera lors du prochain match de boxe. Dans le coin de Martelly, Céant (un des candidats à la présidence défait lors du premier tour) a annoncé avoir les preuves pour démontrer que le GIAP (et d’autres organisations nationales associées au processus électoral) travaillait dans le sens de détruire la candidature de Martelly. Les preuves devraient arriver bientôt. L’autre débat concerne un journaliste à qui le GIAP aurait interdit l’entrée dans la salle où avait lieu le débat. Le ton a monté et quelques claques sur le nez se sont échangées (http://www.youtube.com/watch?v=M5W-jixa2q0). Des poursuites sont entamées et pour le moment, personne ne sait vraiment si c’est le GIAP ou le journaliste qui aurait cherché le trouble.

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