lundi 7 février 2011

Indifférence


Il y a sûrement pire que l’indifférence, mais je ne vois pas pour le moment. C’est le mot de la journée. En passant à la Place Saint-Pierre ce matin, des jeunes jouaient au foot sans apercevoir le contingent de soldats péruviens qui s’installaient pour une journée annoncée comme chaude. Les péruviens sortaient lourdement armés des camions de transport de troupes, alors que les ti-culs du camp, complètement indifférents jouaient à se prendre pour Messi ou Kaka. «À l’autre bout du spectre social, le Président maintien le silence sur ce qui se déroule dans la société qu’il dirige» me dira Asefi à qui je venais de raconter la scène.
-Depuis le premier janvier (fête nationale), je pense qu’il n’a jamais parlé aux haïtiens. Aujourd’hui, il aurait répondu à des questions de journalistes du New York Times pour affirmer son intention de rester en poste jusqu’au 14 mai. Mais à nous, pas un seul mot sur ses intentions.
Pendant que des groupes tentent de faire monter la contestation et que la PNH et la Minustah ont été forcés d’utiliser les gaz lacrymogène, le Président demeurait effectivement silencieux sur la suite des choses à la Présidence. «Indifférent» dira Asefi.

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