mercredi 20 janvier 2010

Essayez ça pour voir !

Dormir habillé (ou en tenue respectable pour les voisins au cas où...) près de la porte de sortie, avoir ses souliers, ses pièces, un peu de bouffe et ses clés sur le bord du lit, donc sur le bord de la porte. Se coucher en se préparant à se lever en plein milieu de la nuit pour sortir en courant. Essayez ça pour voir, vous allez voir, on dort bien.... À demain !

6 commentaires:

Anonyme a dit…

J'en était la preuve ronflante!
Chantal

Kab a dit…

Bonne chance et bonne nuit, tout le Québec est avec vous !

Anonyme a dit…

on ne peut imaginer.........
que vous soutenir de loin mais si pres en pensées

Anonyme a dit…

Votre blog est devenu ma source d'information privilégiée. Humain, vrai, on est de tout coeur avec vous.... et ce matin, oui, on sent que la bouchée est trop grosse.

Bon courage, bonne chance!

Martine

Anonyme a dit…

Bonjour,

Je vous lis chaque matin...Je suis d'origine haitienne alors je comprends bien les petites anecdotes diverses! J'ai mal pour mon pays, très très mal. Bravo pour vos commentaires, surtout continuez à nous faire voir Haiti avec votre regard et votre coeur!
Nathalie O.

Anonyme a dit…

Ça me rappelle des souvenirs.
Comme passer la journée entière assise sur le divan, près de la porte, dans l'attente de la prochaine réplique (il y en a pendant 6 mois), incapable de faire quoi que ce soit d'autre. Et celui-là... Après quelques semaines, on reprend confiance et on se déshabille peu à peu, le soir, avant de se coucher. À 4h du matin, un gros camion passe, faisant un peu trembler la maison - et on se précipite dehors en criant, sans même prendre la peine de s'habiller.
Et celui-là... De retour à Montréal, dans la salle d'attente d'un médecin. Un camion passe, faisant un peu trembler l'édifice - et on se précipite dehors en criant, sous les regards éberlués des personnes qui attendent.
Et celui-là... Il y a 5 ans environ, à Montréal, en train de se laver les dents dans la salle de bain. La Terre tremble (cette fois-ci, c'est la Terre, pas un camion). Instantanément, on se réfugie sous un cadre de porte en serrant les dents, avec des cris rauques qui sortent tout seuls, la peur aussi réelle qu'il y a 39 ans. On n'oublie jamais.